| La Dominique, bons souvenirs. Promotion de la Dominique par les gens y ayant fait escale. |
| | Un peu d'histoire sur la Dominique! | |
| | Auteur | Message |
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Didier
Nombre de messages : 361 Age : 62 Localisation : Salisbury, Dominica Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: Un peu d'histoire sur la Dominique! Ven 9 Sep - 20:44 | |
| Histoire 1493 Christophe Colomb passe au large de l'île et lui donne le nom de Dominica (un dimanche). Contrairement à d'autres îles des Antilles, la Dominique n'intéresse que peu les Espagnols qui trouvent son accès difficile (avec ses côtes déchiquetées surmontées de falaises) et sans richesses minières. La population d'Amérindiens Caraïbes n'est pas inquiétée. Néanmoins, une petite colonie espagnole s'y implante, et vie en harmonie avec les Arawaks jusqu'au XVIIe siècle. XVIIe siècle Espagnols, Français et Anglais se disputent la possession de la Dominique. Très vite les espagnols laissent les Français et les Anglais s’affronter pour la gouverner. En 1627, les Anglais prennent possession de l’île sans pour autant s’y installer. En 1632, elle devient une colonie française et en 1660, après leurs canonnades qui détruisent complètement Roseau, ils décident d’un commun accord de laisser la possession de l’île aux Caraïbes. XVIIIe siècle Déjà installés en Martinique et en Guadeloupe, les Français s'implantent petit à petit en Dominique en y introduisant la culture du café. Ils importent des esclaves africains pour combler la main-d'oeuvre dont ils ont besoin. Mais les Britanniques s'approprient de nouveau l'île en 1759. Quelques années plus tard, le traité de Paris de 1763 met fin à la guerre des Sept Ans et octroie l'île aux Britanniques. Ces derniers font de la Dominique une île à sucre; la culture du café périclite. XIXe siècle En 1805, les Français rompent le traité et tentent de s’emparer de la Dominique. Roseau est à nouveau détruite par le feu. Après une dernière tentative de reconquête, l'île redevient définitivement britannique en 1814. En 1833, l’esclavage y est aboli, et en 1898 la Dominique reçoit le statut de Colonie de la Couronne Britannique. XXe siècle La colonie devient état associé au Commonwealth en 1967 et entame son processus d’indépendance, liée notamment à l’installation d’un régime démocratique. Elle accéde à l'indépendance le 3 novembre 1978. Cette Constitution instaure un régime parlementaire: le premier ministre est le chef de l'État. En août 1979 l’île est terriblement frappée par le cyclone David entraînant une grave crise économique et sociale. Cette même année, en décembre, la Dominique devient membre de la Francophonie. En 1980, Mary Eugenia Charles surnommée « La Dame de Fer des Antilles » est élue premier ministre. Après une période mouvementée (tentatives d'invasions par des mercenaires, militants «rastafarian», coups d’états manqués), l’île retrouve sa stabilité. En 1996, un nouveau premier ministre est élu, Edisson James, et ouvre la Dominique au tourisme. Aujourd’hui En 2000, la Dominique élit le très charismatique Roosevelt Douglas, qui entreprend une croisade pour faire connaître son pays et demander un soutien international. Il décéde six mois plus tard. Son bras droit, Pierre Charles est élu Premier ministre en 2003. Puis lui succéde Roosevelt Skerrit, le plus jeune Premier ministre, âgé d’une trentaine d’années qui dirige actuellement le pays. Un hôtel, stonedge bien sur: http://stonedge.free.fr
Dernière édition par Didier le Lun 4 Juil - 18:08, édité 2 fois | |
| | | Didier
Nombre de messages : 361 Age : 62 Localisation : Salisbury, Dominica Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: mountain chicken, c'est fini! Ven 9 Sep - 20:48 | |
| Notre crapaud est appelé “mountain chicken” ou poulet de montagne, considéré comme l’un des plus grands crapauds au monde, il peut peser jusqu’a 1 kg, pratiquement décimé dans toutes les Caraibes suite a l’importation de nouveaux predateurs dans l’environnement, on ne les trouve plus qu’en Dominique ou encore Montserrat. Pour les gourmets, ce crapaud se mangeait complet excepte la tête, mais maintenant la chasse en est strictement interdite par la loi. Il existe 4 types de crapauds en Dominique: Le célèbre mountain chicken le gounouj endémique au pays et ne se trouvant que dans les endroits élevés. Tink crapaud Jhonstone’s whistling crapaud introduit en Dominique dans les années 80.
Depuis 1980, les amphibiens déclinent dans le monde entier, suite a une maladie provoquée par le champignon microscopique, le chytridiomycosis créant des ulcères et rougeurs de peau. Le 1er cas de maladie a été constaté en Dominique le 3 déc. 2002 au village Galion. depuis la maladie c’est largement répandue. leur population a été réduite de 70%.
J'aimais bien en manger en tête-à-tête avec une dame, car quand vous mangiez la chaire autour de la patte, vous montriez ensuite la patte osseuse et vous disiez: "OOOOOHHHH, on dirait la main d'un petit bébé". Le réflexe de la dame était de repousser l'assiette au loin ce qui permettait une double portion pour vous. | |
| | | Didier
Nombre de messages : 361 Age : 62 Localisation : Salisbury, Dominica Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: Encore + sur la Dominique. Mer 24 Oct - 20:02 | |
| Commonwealth de la Dominique ou Dominica est une île des Caraïbes entre les îles françaises des Saintes, et Marie-Galante (deux dépendances de la Guadeloupe) au nord et de la Martinique au sud. Son nom précolombien est Wai'tu kubuli, qui signifie « Son corps est grand ». L’île avait été initialement peuplée par des Indiens arawaks, puis par des Caraïbes. Le dimanche 3 novembre 1493, lors de son deuxième voyage aux Amériques, Christophe Colomb longe les rivages de l’île qu'il appelle ainsi Domingo - dimanche en espagnol -, d’où proviennent ses noms actuels : Dominique, en français, et Dominica, en anglais. Les Indiens caraïbes doivent leur vie aux reliefs escarpés de la Dominique, ses forêts denses et sauvages. Venus du nord du Venezuela, ils s'étaient installés sur l'île bien avant que Christophe Colomb ne la découvre. Mais c'est ici seulement, cachés dans la nature, qu'ils ont échappé à l'extermination. En 1903, la Couronne britannique leur concéda quelques terres en propriété. Aujourd'hui, leurs 3 000 descendants, derniers héritiers de ces peuples précolombiens, vivent pour la plupart dans l'Indian Carib Reserve (1 480 hectares), autour de la petite ville de Salybia, au nord-est de l'île. En 1625, lors de la guerre de Trente Ans, les Espagnols laissent la place aux Français puis au cours du XVIIe siècle, Français et Anglais s’affrontent pour gouverner l'île. Deux fois leurs canonnades détruiront totalement Roseau. En 1660, Français et Anglais abandonnent l’île aux Caraïbes et la déclarent zone neutre pour mettre fin aux conflits, par la signature d'un traité de paix entre les Français, les Anglais et les Caraïbes. Déjà installés à la Martinique et à la Guadeloupe, les Français s'implantent petit à petit à la Dominique en y introduisant la culture du café. Ils importent des esclaves africains pour combler la main-d'œuvre dont ils ont besoin. Mais les Britanniques s'approprient de nouveau l'île en 1759. À l'issue de la guerre de Sept Ans, par le traité de Paris (1763), la France cède la Dominique à l’Angleterre ; mais entre 1772 et 1814, les Français rompent le traité et s’emparent par deux fois de la Dominique. En 1814, après une dernière tentative de reconquête en incendiant de nouveau Roseau, les Français abandonnent définitivement l’île en échange d’une indemnité et cette dernière redevient britannique. L'esclavage est aboli à la Dominique en 1833. Comme il ne le fut qu'en 1848 dans les îles voisines de la Martinique et de la Guadeloupe, de nombreux esclaves s'enfuirent de ces îles pendant cette période, à l'aide de moyens de fortune, pour essayer de trouver refuge à la Dominique. En 1898, l'île reçoit le statut de Colonie de la Couronne britannique. En 1956, elle acquiert son indépendance au sein de l'éphémère Fédération des Antilles britanniques et, en 1967, elle devient État associé au Commonwealth et entame l’installation d’un régime démocratique. L’indépendance de la Dominique est déclarée le 3 novembre 1978. La Dominique est une république démocratique qui combine des aspects du modèle républicain et du « système de Westminster ». Le Président est élu par le parlement, et a un mandat de cinq ans. Il choisit comme premier ministre un député qui a l'appui d'une majorité au sein du Parlement1. • Superficie : 754 km² • Densité : 91 hab./km² • Littoral : 148 km • Altitudes extrêmes : 1 447 m L’Île mesure 46 km de longueur, sur 25 km de largeur. L'île est composée d'une chaine de hauts pitons, dont le plus élevé, le Morne Diablotin culmine à 1 447 m. La Dominique jouit d’un climat tropical avec des pluies abondantes qui alimentent les chutes d’eau. Il y a environ 30 chutes d’eau formant des piscines naturelles, des sources d’eaux chaudes, 365 rivières et 6 sortes de forêts tropicales dont la célèbre « Rain Forest » unique en son genre. Le parc national de Morne Trois Pitons est classé au patrimoine mondial naturel par l’UNESCO. L'île de la Dominique démontre un volcanisme de type récent d'intense activité comme les sites du « Boiling Lake », lac en ébullition, et la Vallée de la Désolation. Cette vallée est constituée de sources chaudes qui empêchent le développement de toute vie végétale, contrastant ainsi avec les forêts tropicales environnantes. Les habitants de l’île, sont concentrés essentiellement sur la côte ouest, à Roseau, la capitale, forte de 24 000 habitants, et à Portsmouth au nord. Il demeure encore 3 000 indiens, préservant leurs traditions, sur la côte est. Les richesses écologiques de l'île ont été affectées par le développement de l'agriculture et des bananeraies. Après une économie basée sur l'agriculture et l'exportation de bananes qui a rendu l'île vulnérable aux catastrophes climatiques et crises du marché, la Dominique a souhaité développer un programme d'écotourisme, récompensé par la certification « GreenGlobe21 » validant la qualité écotouristique de cette destination pour la première fois attribuée à une île des Caraïbes. La Dominique veut aller plus loin, avec depuis 2007 un programme sur 10 ans visant à transformer l'île en une ‘île biologique’ par la conjugaison de l’écotourisme, de l’agrotourisme et d'un tourisme de santé, avec la conversion de l'agriculture à la production biologique, un commerce éthique et équitable ne nécessitant pas de consommation excessive des ressources naturelles. L'« île nature » a frappé un grand coup : en janvier 2011, s'est ouvert un sentier de randonnée inédit dans la Caraïbe, le Waitukubuli National Trail (WNT). Long de 185 kilomètres, partagé en quatorze segments, il traverse le territoire du sud au nord et emmène les marcheurs au coeur d'un environnement étonnant. « Nous avons tout tracé à la main, dans la forêt, pour retrouver les chemins que nos ancêtres parcouraient », explique Edison Henry, le chef du projet. Fendant la densité tropicale, le WNT se faufille entre manguiers, corossols et gommiers, sous l'œil du sisserou. Ce grand perroquet au ventre pourpre et aux ailes vertes, unique au monde, est l'emblème national. Timide, il se montre au randonneurs discrets. Les rivières, elles, abondent le long du parcours. « Il y en a une pour chaque jour de l'année », à en croire la légende populaire. Et certaines débouchent sur des chutes d'eau. Victoria, Sari Sari ou Middelham... Annoncées par un grondement intriguant, elles rehaussent la forêt de piscines naturelles vert émeraude. Plus loin et plus haut, la Dominique abrite le deuxième plus grand lac bouillonnant de la planète, au coeur du parc national Morne Trois Pitons classé au patrimoine mondial4. La Dominique est divisée en 10 paroisses. L'économie dominiquaise dépend surtout du tourisme et de l'agriculture. En effet, l'agriculture, principalement la banane, représente 18 % du PIB et emploie 28 % de la main-d'œuvre. Les services (dont le tourisme) représentaient 58 % du PIB et 40 % de la main-d'œuvre en 2002. La population de la Dominique croît peu, du fait de l'exode de la population vers d'autres pays. La population est très majoritairement d'origine africaine, 70 % de celle-ci est catholique.
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| | | Didier
Nombre de messages : 361 Age : 62 Localisation : Salisbury, Dominica Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: Géographie de l'île: Sam 11 Juin - 19:43 | |
| La géographie de l'Ile
La Dominique fut tout d’abord baptisée par ses premiers habitants "Waitukubuli", signifiant "son corps est grand". La Dominique est située en plein cœur des caraïbes, avec au nord la Guadeloupe et au sud la Martinique. L’île fait 46 kms de long, sur 25 kms de large pour une superficie totale de 754 km2. Les plus hautes montagnes des Petites Antilles se trouvent en Dominique. Le Morne Diablotin est le plus haut d’entre eux. Il culmine à 1447 m. La Dominique jouit d’un climat tropical avec des pluies abondantes qui alimentent les chutes d’eau. Il y a environ 30 chutes d’eau formant des piscines naturelles, des sources d’eaux chaudes, 365 rivières et 6 sortes de forêts tropicales dont la célèbre « Rain Forest » unique en son genre. Le Parc National Trois Pitons a été classé au Patrimoine Mondial Naturel de l’UNESCO.
Il ne faut pas oublier que la Dominique est une île volcanique avec une activité certaine. On peut s’en rendre compte en allant voir le « Boiling Lake », lac en ébullition, ou en se rendant à la Vallée de la Désolation . Cette vallée est alimentée par des sources chaudes qui empêchent le développement de toute vie végétale, contrastant ainsi avec les forêts tropicales environnantes
Les habitants de l’île au nombre de 70 000, sont concentrés essentiellement sur la côte ouest, à Roseau la capitale et à Portsmouth au nord. Il demeure encore 3000 indiens, préservant leurs traditions, sur la côte est. La Dominique est sans aucun doute l’île de la Caraïbe qui a su garder son authenticité tant dans ses paysages que dans son mode de fonctionnement. | |
| | | Didier
Nombre de messages : 361 Age : 62 Localisation : Salisbury, Dominica Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: Culture et traditions: Sam 11 Juin - 19:47 | |
| Culture et Traditions La Dominique a la chance de bénéficier d’un sol fertile et de pluies régulières qui permettent une agriculture riche et abondante, notamment en fruits. La banane fut longtemps le fruit le plus exporté, mais aujourd’hui elle doit faire face à la concurrence. Les Dominiquais peuvent se nourrir par ce qui est produit sur l’île noix de coco, café, cacao, banane, vanille, pamplemousse, citron…
Ils utilisent TOUS LES PRODUITS à leur disposition pour proposer une cuisine locale enrichie d’un passé gastronomique important. En fait, la cuisine dominiquaise est un mélange de saveurs françaises, d’Afrique de l’Ouest et Caraïbes. On trouve dans tous les restaurants des spécialités créoles, crabe farci, souse ou buljow.
Ne manquez pas de goûter aux spécialités locales comme la Kubuli, bière locale très rafraîchissante, les différents punchs préparés à base de fruits frais et de rhum dominiquais et bien sûr, tous les jus de fruits frais proposés dans les gargotes.
Ces dernières vous assurent une production locale et des repas composés de poissons grillés, court-bouillon…dont les babines se délecteront.
L’île de la Dominique a un avantage certain, car c’est une île où tout le monde peut manger à sa faim grâce à une nature généreuse et à une solidarité très importante au sein de la population.
Fête de l’Indépendance: 03 Novembre 2011 Tous les ans, le pays célèbre son indépendance. La parade a lieu chaque année le 3 novembre.
Arts, danses, chants, percussions, gastronomie, chaque communauté participe et chaque ville accueille une grande variétés de fêtes et de compétitions durant tout le mois d’octobre. Le dernier vendredi, le pays tout entier célèbre la journée du Créole (Creol Day). | |
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